Port fortifié (Essaouira)

Face à l'océan Atlantique, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie fortifiée longue de 200 mètres où sont alignés d’impressionnants canons portugais. Essaouira est une ville portuaire située sur la côte Atlantique, à 173 km au nord d'Agadir et réunissant 70 000 habitants.

Il est longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y sont alors négociées. Pendant des années, il fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur.

Son déclin commence avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis le début des années 1990 grâce au tourisme et à sa vocation culturelle.

Musiciens Gnaouas

Ils sont pour certains descendants d’esclaves issus de l’Afrique noire, puis métissés à la population marocaine. Les Gnaouas sont réunis en confrérie autour d’un maître musicien (le mâallem) pour créer une musique et un culte original mélangeant des apports africains et arabo-berbères.

La danse et le chant gnawa ont un aspect mystico-religieux. Avec leur crakeb (castagnettes en métal) et leurs percussions, les chanteurs et danseurs peuvent se mettre en transe parfois. Le style est envoûtant, folklorique et superbe.

Certains Gnawa s’éloignent de leurs traditions, s'inspirant de troupes acrobates, ils développent et inventent des acrobaties, enrichissent leur tenue (robes brillantes cousues de gris-gris blancs, pompom sur leurs bonnets) afin d'attirer, amuser et distraire le public. On croise par exemple ces artistes sur la place Jemmaa el Fna de Marrakech ou dans les Moussem.

Le Festival des Gnaouas d'Essaouira au Maroc, est quant à lui un haut lieu de rassemblement annuel ou les confréries de musiciens pratiquent leur art de manière authentique.

Haut Atlas

Chaîne montagneuse marocaine orientée sud-ouest / nord-est, elle appartient au massif de l'Atlas, composé des Haut, Moyen et Anti Atlas. Surnommé le toit du Maroc, ce massif est le plus élevé d'Afrique du Nord. Son sommet Jbel Toubkal visible de Marrakech, culmine à 4 167. Cette chaîne forme une immense barrière de 750 km qui délimite le Maroc saharien du Maroc atlantique et méditerranéen.

La population est rare dans cette région, on y croise essentiellement des berbères amazigh, vivant du pastoralisme et de l'agriculture. Le climat y est relativement humide avec des précipitations espacées mais parfois diluviennes une partie de l’année, puis vient la sécheresse estivale, entrecoupée d'orages intenses. L'enneigement est généralement tenace au-dessus de 2 500 à 3 500 mètres de novembre à avril et peut persister de septembre à juin pour les hauts.

On y rencontre principalement des mammifères comme les lynx, léopards de Berbérie, chacals, renards et sangliers. Moins fréquents, on y trouve aussi quelques reptiles (vipères et couleuvres), et certains rapaces (éperviers, aigles et faucon).

Palmier-dattier

Cet arbre mesure de 15 à 30 m de haut et ses feuilles sont longues de 4 à 7 mètres. Les dattes qu’il fournit, sont des fruits très énergétiques. Il en existe des centaines de variétés qui se rattachent à deux grands groupes : les dattes sèches et les dattes molles. Elles servent à la production de miel, d'alcool et de vinaigre.

Son bois est utilisé comme combustible et bois d'œuvre et ses feuilles fournissent une matière première pour la fabrication de divers objets de vannerie. Elles sont utilisées aussi pour couvrir les toits ou fixer les dunes.

Le palmier-dattier a été introduit dans les cinq continents, en particulier en Amérique et en Australie. Il est l'objet de cultures commerciales en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Sa zone de prédilection se situe entre le 15^e et 30^e degré de latitude nord. Plus au nord, il peut être cultivé, mais ne fructifie pas ou donne des fruits médiocres.

Kasbah (Agadir)

Authentique forteresse aux petites rues sinueuses et animées, elle fut construite en 1572 par Moulay Abdallah el-Ghalib. Au dessus de la porte d'entrée, on peut lire l'inscription en arabe et en hollandais « Crains Dieu et honore le Roi ».

De la fière Kasbah, il ne reste plus, après le séisme du 29 février 1960, que la longue muraille restaurée qui entoure aujourd’hui un terrain inconstructible. Elle était l’un des plus vieux quartiers d'Agadir, comme celui de Founti qui s'étendait à son pied devant la mer.

Les anciens d'Agadir se souviennent du réputé « café maure » de la Kasbah et de sa vue panoramique exceptionnelle sur la baie d'Agadir et ses ports. La colline porte l'inscription en arabe : « Dieu, la Patrie, le Roi » qui, comme les remparts, est illuminée de nuit.

Couscous

Plat nord-africain constitué à l’origine de semoule de blé (fine, moyenne ou grosse) cuite à la vapeur dans un couscoussier et agrémentée de pois chiches, petits pois et raisins secs. De nos jours, il est servi copieusement avec de la viande (agneau ou poulet) et une potée de légumes (courgettes, oignons, carottes, navets et tomates).

Suivant les recettes, géographiques ou familiales, certains ingrédients sont absents, d'autres ajoutés ou remplacés, si bien que deux couscous ne se ressemblent jamais. On peut le consommer par exemple avec du lait chaud à l'oignon, ou servi sucré et garni de dattes et raisins secs.

Au Maroc et en Algérie, on fête traditionnellement les mariages et cérémonies religieuses en mangeant le couscous préparé avec sept variétés de légumes cuits à part avec du miel. Quelques soit sa composition et ses variantes, le couscous est toujours accompagné d’épices savoureuses et parfumées.

Reg

C’est un désert de pierres situé principalement au sud-est du Maroc. Une surface caillouteuse laissant peu d’occasion à la vie de s’y développer. L'absence de végétation, facilite le déplacement des débris les plus légers par l’action régulière du vent.

Pendant le jour, les roches soumises aux fortes températures se dilatent, puis se contractent au cours du refroidissement nocturne. Cette mécanique émiette les pierres et gros fragments laissé sur place par le vent, subissant une longue et lente désagrégation au fil du temps.

La faune y est rare et peu diversifiée, on y trouve principalement des reptiles, araignées, scorpions, rongeurs, insectes et quelques oiseaux nocturnes.

Fennecs

Son surnom est le renard de poche, pesant en moyenne moins de 2 kg et mesurant de 20 à 40 cm, il est le plus petit des canidés. On le reconnaît à ses longues oreilles pouvant atteindre 10cm, son pelage brun pâle et sa queue touffue.

On le croise les déserts du nord de l'Afrique, allant du Maroc aux abords de l'Arabie saoudite. L'habitat du fennec est souvent un terrier creusé dans le sable, mais il vit aussi dans de petites grottes.

Ces animaux s’accouplent pour la vie et peuvent avoir jusqu'à cinq petits par portée. Le mâle est très protecteur envers sa femelle, il lui fournit par exemple de la nourriture durant toute sa période de grossesse et de lactation.

Le fennec est omnivore, il dort généralement le jour et sort la nuit pour se nourrir. Redoutable chasseur, rusé et véloce, il se nourrit essentiellement de souris, petits oiseaux, lézards, insectes et fruits.

Hri Souani (Meknès)

Situé à quelques 500m au sud du Palais Royal et de la place Mechouar, ce grenier d'approvisionnement date de l'époque de Moulay Ismail (début du 18ème siècle).

Il regroupe une série de 10 salles relativement exiguës, autour d'une spacieuse salle centrale. L'épaisseur des murs assurait une température constante qui facilitait la conservation des denrées stockées dans ce bâtiment. Des puits profonds de plusieurs dizaines de mètres alimentaient à l'époque aussi bien le grenier que le grand réservoir d'eau du bassin souani.

Ce bâtiment est composé d'immenses silos voûtés, aménagés en grande partie en magasins et couvert d'une terrasse soutenue par d'énormes piliers. Sur celle-ci a été aménagé un jardin d'où l'on découvre le bassin de l'Agdal et l'ensemble de la ville impériale.

Récemment cet édifice a été exploité et utilisé plusieurs fois pour le tournage de films internationaux: "La dernière tentation de Christ" et "Jésus de Nazareth".

Muezzin

Issu de l'arabe "muaddin", le muezzin est le membre de la mosquée chargé de lancer l'appel à la prière au moins cinq fois par jour. Depuis le sommet du minaret de la mosquée, le muezzin debout en direction de La Mecque,  tourne son corps de droite à gauche pour être entendu dans toutes les directions.

  

Dans certaines mosquées, il se place tour à tour face à chaque point cardinal lorsqu'il appelle les fidèles. Pendant la prière, il se place parfois sur une plateforme particulière, opposée au minbar (chair de l'imam) où et il répond à ses sermons.

Le muezzin le plus célèbre est Bilal, première personne à accomplir cette fonction à Médine, du temps de Mahomet, dans la première mosquée fondée par ce dernier et ses compagnons de l'hégire.

Souks

Ces marchés sont presque toujours en plein air, seuls certains dans les médinas sont parfois couverts. On y trouve tout ce dont une société traditionnelle a besoin pour s'approvisionner. Les campagnards y écoulent également les surplus de leur modeste production ou leur bétail.

Les commerces y sont généralement organisés par quartiers et par branches commerciales : alimentation, habillement, équipement, produits et artisanat ruraux.

Dans les souks, il faut généralement marchander, les prix ne sont pas fixes. Selon ses talents de négociateur, il est possible de discuter avec le vendeur pour obtenir un bon.

Arganier

Cet arbre épineux d’une hauteur de 8 à 10 m est très résistant, il peut vivre de 150 à 200 ans. Parfaitement adapté à l’aridité du sud-ouest marocain, sa silhouette est caractéristique : tronc noueux, souvent formé de plusieurs parties entrelacées.

Le bois de l’arganier très dur, est utilisé essentiellement pour se chauffer. Ses fleurs blanches ou jaune verdâtre apparaissent en mai. Son fruit, l’affiache, contient une noix très dure abritant deux ou trois amendons. Un arbre en produit environ 8 kg par an. Ses feuilles coriaces, sont consommées par les dromadaires et les chèvres qui grimpent dans ses branches où elles mangent les jeunes pousses et le fruit, laissant le noyau qu'il contient.

La population amazighe (berbère) de l’Atlas utilise l’huile d'argan pour ses vertus alimentaires et cosmétiques. Avec le thé, l’huile d’argan accompagnée de miel est offerte aux invités en signe d’hospitalité, dans la région du Souss.

Les Oudaïas (Rabat)

Ce petit quartier fortifié situé à Rabat, fut à l'origine une forteresse érigée par les Almoravides pour lutter contre les tribus Bouraghouata. La Kasbah des Oudaïas ne devient importante qu’avec les Almohades qui en font une ligne de défense surplombant l'embouchure du fleuve Bouregreg.

Par la suite, les Morisques d'Al-Andalus restaurent et renforcent la Kasbah, puis la dynastie Alaouite entreprend à son tour des travaux d’aménagement du site entre 1757 et 1792.

L’histoire du site est visible à travers les monuments qui composent la Kasbah, telle l’enceinte almohade et sa fameuse porte monumentale (Bab el Kébir), la mosquée Jamaa el Atiq, l’enceinte alaouite, la maison princière dressée à l’ouest et l’ouvrage militaire du borj Sqala.

Tatouage au henné

Le mehndi désigne l'art de l'application du henné sur la peau. C’est une forme provisoire de tatouage, populairement utilisée dans divers pays arabo-musulmans et en Asie.

Il est dessiné selon des modèles ethniques, principalement sur les mains et les pieds où la peau plus épaisse, accroît la tenue de la coloration dans le temps.

La préparation de la pâte est effectuée par broyage des feuilles séchées de henné jusqu'à obtenir une poudre. On y ajoute du jus de citron (pour libérer le colorant) et du sucre (pour l'uniformité). Selon les traditions, celle-ci est mélangée soit avec de l'eau, soit avec du thé ou café pour assombrir la couleur.

Selon le temps de séchage et la nature de la peau, le tatouage peut résister de quelques jours à deux semaines, le rouge-brun évoluant vers l'orange avant de disparaitre.

Grottes d'Hercules (Tanger)

Localisées à 14 km à l'ouest de Tanger, les grottes regardent en direction de l'atlantique et sont inondées durant les marées hautes. Les vues sur le cap du détroit de Gibraltar depuis l'intérieure des Grottes d'Hercules sont impressionnantes, le bleu de l'océan Atlantique et le ciel forment un contraste unique.

Ça serait ici que se reposa la mythique figure d'hercules après la réalisation de ses 12 travaux. Certaines personnes affirment que les grottes communiquent avec celles de San Michael à Gibraltar mais jamais personne n’a pu corroborer une telle hypothèse.

En partie artificielles, la croyance populaire nous dit qu'elles auraient été construites par une civilisation ancienne pour se protéger. En réalité, leurs existences restent un mystère.

Figuier de Barbarie

Cette plante est une espèce de la famille des Cactaceae, elle produit un fruit comestible appelé « figue de barbarie ».  Originaire du Mexique, elle s’est naturalisée sur le pourtour méditerranéen où elle est très fortement cultivée. Ses fruits délicieux et ses fleurs de différentes couleurs sont gorgés de vitamine C.

Ce figuier est cultivé principalement pour la vente de ses fruits mais aussi pour la production d’huiles, pommades et liqueurs. C'est une plante arborescente qui peut atteindre de 3 à 5 mètres de haut.

Singes Magots

Ils vivent exclusivement en Afrique du Nord, principalement dans le Moyen Atlas, zone montagnarde, couverte d’une forêt dense et verdoyante.

Haut de 75 cm, les magots vivent en groupes de 10 à 60 individus. La bande est dirigée par un mâle dominant et organisée en une hiérarchie sans cesse remise en question.

Pour communiquer entre eux, les magots utilisent différents sons, attitudes et mimiques.  Au sein des forets, ils se nourrissent de fruits, graines, bourgeons, racines de palmiers mais aussi des insectes qu’ils trouvent en soulevant des pierres.

En règle générale, les mâles participent à l’éducation des petits. Il n’est d’ailleurs par rare de les voir porter leur progéniture.

Palmeraie (Skoura)

Située à 42 km de Ouarzazate, la palmeraie de Skoura s’étend sur 25Km². Sous ses palmiers elle abrite de nombreux arbres fruitiers : grenadiers, amandiers, abricotiers, dattiers, figuiers, noyers et oliviers. Au pied de ces arbres poussent du blé ou de la luzerne selon la saison.

Cette palmeraie comprend de nombreuses Kasbahs, dont la plus connue est celle d'Amerhidi.

Ce paradis de verdure et de tranquillité est situé à 1188 mètres d’altitude, entre les versants sud du Haut Atlas et les crêtes nord du djebel Sagho.

Skoura est le premier point de passage sur la route des mille Kasbahs, qui mène à  la vallée du Dadès et les gorges de Todgha.

Fantasia

C’est une tradition millénaire, unissant l’homme à son cheval et
qui fait partie du patrimoine culturel du Maroc. La Fantasia est pratiquée pour fêter les moussems (fête des semailles et de la moisson), célébrer un saint ou tout simplement entretenir le folklore.

Les cavaliers habillés de pantalons bouffants et de djellabas immaculés, tiennent à la main de longs fusils dirigés vers le ciel. Leurs montures sont équipées de harnais et de selles embellis par des couleurs bigarrées.

La chevauchée colorée s’élance en ligne, effectue des jeux de fusils et acrobaties, simulant un assaut de la cavalerie. Les hommes et les chevaux galopent  jusqu’à leur arrêt net, ils tirent en l’air à l’unisson pendant que les « youyous » des femmes se font entendre.

Medersa El Attarine (Fès)

Elle fut construite entre 1323 et 1325, par le sultan Abou Saïd. Cette medersa renfermant des trésors de l'art mérinide, est le type même des collèges médiévaux.

Son entrée superbement décorée ouvre sur un patio agrémenté d’une fontaine pour les ablutions, en marbre blanc et décoré d'une rosace en zelliges. Les Sols et murs sont colorés par de magnifiques faïences vernissées.

Les chambres des étudiants situées à l'étage ouvrent sur le patio entouré de fines colonnes en marbre et albâtre. Les plafonds de la Medersa El Attarine sont en bois de cèdre sculpté.  Elle est dotée d'une salle de prière où subsistent quelques anciens vitraux et un lustre en bronze orné de sourates.

Tannerie

Il s'agit de l'artisanat traditionnel le plus répandu au Maroc. Les tanneurs sont installés en périphérie des souks en raison des fortes odeures dégagées par les peaux. Le centre de tannerie le plus important et réputé se trouve à Fès.

Les peaux de moutons, vaches et chèvres sont achetées dans les souks et apportées à la tannerie. Elles sont salées pendant quelques jours avant de subir un reverdissage (bain destiné débarrasser des impuretés et du sel).

Une fois les poils retirés par l’épileur, les peaux sont plongées dans des bassins à chaux, puis subissent l’action de bain successifs (fiente de pigeons, son, écorce de grenades et tannin).

Enfin, les étapes de teinture et assouplissement donnent au cuir les qualités appréciées pour la fabrication de babouches, sacs, poufs et portes monnaie.

Thé à la menthe

Le thé à la menthe, d’origine marocaine, est la boisson traditionnelle des pays du Maghreb.

Boisson de l'hospitalité, il n’est pas seulement bu lors des repas, mais tout au long de la journée. À la différence de la cuisine, faite par les femmes, le thé est traditionnellement affaire d'homme. Préparé par le chef de famille, il est servi à l'invité, et ne se refuse pas.

Ce thé servi très chaud, est obtenu grâce à l'infusion de feuilles de thé vert et de menthe verte accompagnées de beaucoup de sucre et parfois de pignons de pin.

On prête au breuvage un grand nombre de vertus, notamment toniques et digestives.

Menara (Marrakech)

Le bassin de la Ménara a été creusé au XIIème siècle par les Almohades et servait de réserve d'eau.

Marrakech était en perpétuelle expansion à l'époque.

Il mesure 200 mètres de long et 150 mètres de large. Grâce à un savant système de canalisations, il permet l'irrigation des jardins de la Ménara (une centaine d'hectares).

A côté du bassin se dresse un petit pavillon saadien restauré en 1869. En arrière plan de celui-ci, on peut voir par beau temps les montagnes enneigées de l'Atlas et une immense oliveraie.

La légende dit que le sultan Moulay Ismal recevait ses courtisanes dans le pavillon et après ses ébats se débarrassait d'elles en les noyant dans le bassin.

La ville a fait appel à un architecte pour la construction de gradins et d'une scène amovible qui sort de l'eau afin d'accueillir des artistes pour des soirées musicales

Cascades (Ouzoud)



Les cascades d’Ouzoud sont parmi les plus beaux sites du Moyen Atlas. Situées à environ

200 km au nord-est de Marrakech, ces chutes d'eau constituent une attraction touristique importante.

Nées de l'oued Ouzoud, les chutes d’eaux les plus célèbres du Maroc mesurent 110 mètres de hauteur. Ses eaux rebondissent sur plusieurs paliers, projettent dans l’air de fines gouttelettes, soulignées quasiment en permanence d’un bel arc en ciel.

Outre la baignade dans ses eaux fraîches et limpides, la traversée de la rivière se fait en empruntant de petites embarcations baptisées avec humour "Le France", « Le Phocéa » ou encore « Le Titanic ». 

Il faut longer une magnifique oliveraie pendant 1 à 2 Km en observant le manège des singes magots (les singes du désert), dépasser un ancien pressoir à huile, avant de rejoindre les sources d’Ouzoud situées à 6 Km.

Guerrab



Le guerrab (porteur d'eau) est un métier qui fut jadis l’un des piliers des marchés orientaux. Habillé de son costume rouge et son chapeau multicolore (tarazza), il ne passe pas inaperçu en proposant un rafraîchissement aux marchands et clients.

Son habit magnifique est composé de coupelles en cuivre ou en fer blanc.

Le terme "guerrab" vient de sa gourde ("guerba " en arabe) faite en peau de chèvre et ornée de pièces de monnaies anciennes.

Il fait retentir sa cloche pour annoncer sa présence et attirer les clients. Cette tradition n'existe plus que pour le folklore et le tourisme, mais les porteurs restent néanmoins une attraction appréciée dans les souks.

Mosquée Hassan II (Casablanca)

 
La mosquée Hassan II est située à Casablanca. Érigée en partie sur la mer, c'est un complexe religieux et culturel, aménagé sur neuf hectares. Il comporte une salle de prières, une salle d'ablutions, des bains, une école coranique (medersa), une bibliothèque et un musée.

La mosquée peut accueillir 105 000 fidèles et la salle de prières 25 000 fidèles. Elle possède un minaret d'une hauteur de 200 m, ce qui est en fait l'édifice religieux le plus haut du monde.
Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté 53 000 m² de bois

et peint plus de 10 000 m² de zellige (céramiques) pour la mosquée Hassan II.

C'est la 3^e plus grande mosquée au monde, après la Mecque et la Médine.

Un toit ouvrantde grande dimension, permet selon le vœu du roi Hassan II de relier cet édifice à l'air,

considéré comme l'un des trois éléments bénéfiques à la vie, avec la terre et l'eau.

Conçue par l'architecte Michel PINSEAU, elle a été édifiée par le groupe français Bouygues, la maîtrise d'ouvrage étant assurée par sa filiale marocaine, l'entreprise Bymaro.